Formation :
Le conteur et ses interdits
Direction
Myriam Pellicane
Cie
Izidoria
Programme
de « l'école noire » , un cycle de formation pour
conteurs professionnels
projet
conventionné AFDAS
le
Centre des Arts du Récit en Isère
lieu :
le Château d'Oléron, résidence d'artiste et théâtre de la
Citadelle.
Emmanuel Deloeul et Don Fabulist
Entrainement CONTE sur le fronton de la citadelle
Hélène Palardy
La Famille de l'Ecole Noire
Don Fabulist : le père, le poète, la langue des vagabonds, le roi-barde
Christine Horman : la mère, la déesse, le mythe, l'archétype
Aline la Sardine : la fille, la rebelle, Héra, la créature intermédiaire
Lénaïc Eberlin: le fils, le sauvage, le cuistot, Satan.
LA FIN DE SATAN
Victor HUGO
Tout avait disparu. L'onde montait sur l'onde.
Dieu lisait dans son livre et tout était détruit.
Dans le ciel par moments on entendait le bruit
Que font en se tournant les pages d'un registre.
L 'abîme seul savait, dans sa brume sinistre,
Ce qu'étaient devenus l'homme, les voix, les monts,
Les cèdres se mêlaient sous l'onde aux goémons
La vague fouillait l'antre où la bête se vautre.
Les oiseaux fatigués tombaient l'un après l’autre.
..............
Le conteur est un idiot, un intuitif, il parle des gens, de la vie, de la mort comme personne
"moi, la reproduction, ça m'intéresse pas." Hélène Palardy
Le silence n'est pas un Dieu, il ne choisit pas ses clients, il vend du parfum bon marché, comme la rose....
Avant, quand les femmes saignaient, un arc en ciel apparaissait...
Il y avait une vierge géante sur la plage, des enfants se sont approchés d'elle. La vierge leur a donné un violent coup de massue sur la tête. Les enfants ont ri : du feu est sorti de leur tête tandis que la vierge couvrait sa bouche avec ses mains, elle faisait semblant de prier, alors qu'en fait, elle pouffait de rire...
Annukka, l'Ancêtre
le soi authentique guidé par l'intention devient un conduit pour des torrents d'énergie
Un conte de Jean Porcherot, conteur, pour l'Ecole Noire :
La mauvaise mère
/ Alsace / / Contes et Légendes /
Dans un ménage de paysans, il y avait deux enfants, un petit garçon nommé Henri et une petite fille nommée Lina. La mère aimait beaucoup son fils Henri, mais elle détestait sa fille Lina, qu’elle battait à tout propos et dont elle eut voulu pour beaucoup se voir débarrassée.
Un jour, profitant de l’absence de son mari, qui était allé à la ville voisine, la méchante femme appela ses deux enfants et, après avoir envoyé Lina à l’école pour y chercher ses prix, elle dit à son fils :
« Henri, il te faut aller chez le mercier demander pour deux sous de petites aiguilles. Nous les mettrons dans la soupe de ta sœur et elle mourra.
-Mais, maman, je ne veux pas faire mourir Lina.
– Prends ces deux sous et va-t’en vite ; sinon je te battrai d’importance ! »
Effrayé, le petit garçon courut chez le mercier.
« Bonjour, monsieur ; je viens chercher pour deux sous de petites aiguilles.
– Ta mère a donc à coudre aujourd’hui quelque robe de soie ?
– Non, mais elle veut mettre ces aiguilles dans la soupe de sœur Lina et la faire mourir ».
Le mercier refusa de donner pour deux sous d’aiguilles et renvoya le petit Henri.
« Maman, dit l’enfant en rentrant, le marchand n’a pas voulu me vendre les aiguilles.
– Comment donc ? Que lui as-tu demandé ?
– J’ai dit que je venais chercher deux sous d’aiguilles fines dont tu avais besoin pour faire mourir sœur Lina.
– Tu es donc fou, de dire de pareilles choses ! Cours chez l’autre marchand et ne dis pas pourquoi j’ai besoin d’aiguilles ».
Un quart d’heure plus tard, Henri était de retour, et la femme mettait les aiguilles dans l’assiette de sa petite fille.
Débarrassé de sa commission, le petit garçon courut à l’avancée de sa sœur. Il la rencontra toute chargée de gros livres.
« Tu as donc obtenu tous ces prix, petite sœur ?
– Oui, j’ai été la première en tout.
– Si tu veux me donner le plus beau de ces livres, je te confierai un grand secret.
– Je le veux bien, Henri ; prends le livre qui te plaît le plus.
– Eh bien, maman veut te faire mourir ; elle a mis de fines aiguilles dans ta soupe et, si tu en manges, je n’aurai plus de sœur ».
Lina remercia son frère et revint à la maison. Le dîner était servi, et les enfants se mirent à table.
« Qu’as-tu donc, Lina ? dit la mère ; tu ne manges pas.
– Non, j’ai mal à la tête, et je préférerais dîner dans le jardin.
– Soit, va dîner dehors ».
Lina emporta son assiette et, à peine sortie, prit une bêche, fit un grand trou et y jeta sa soupe qu’elle recouvrit de terre. Puis elle revint auprès de sa mère.
La méchante femme était toute étonnée de voir sa fille encore en vie.
« Des aiguilles ne suffisent pas ; il faut que je trouve autre chose ! »
Ainsi songeait la marâtre. Le dîner terminé, elle envoya son fils en commission et dit à Lina de descendre à la cave pour y tirer du vin. La petite fille y alla suivie par sa mère, qui la cloua par les mains et par les pieds à une croix de bois tout au fond de l’arrière-cave.
« Enfin, je suis débarrassée de cette maudite enfant ! se disait la mauvaise créature. Je dirai à mon mari qu’elle est allée se promener au bois et qu’elle n’est pas encore revenue. On la croira dévorée par les loups ».
C’est ce qu’elle raconta à son mari quand celui-ci fut de retour, et dans tout le village on pleura en songeant qu’une si jolie petite fille était morte mangée par les animaux de la forêt.
Un an plus tard, le mari eut besoin d’aller dans l’arrière-cave. Tout à coup il se heurta contre un corps d’enfant qu’il reconnut être celui de sa ptite Lina, et il entendit une petite voix fine qui disait :
Ma mère, ma méchante mère,
Sur cette croix m’a clouée.
Le pauvre père essaya d’enlever les clous qui retenaient son enfant. Mais, dans ses bras, il ne resta que quelques ossements ; la petite Lina était morte aussitôt qu’elle avait eu dévoilé le crime horrible de sa mère cruelle. Furieux, le paysan prit un grand couteau et tua sa femme. Puis il recueillit pieusement les restes de sa Lina et les fit enterrer dans le cimetière du village. Cette cérémonie achevée, le malheureux père mourut de douleur.
Henry Carnoy
(Conté en 1883, par M. Michel Stoullig, qui le tient de sa bonne, une Alsacienne.)
Najoua Darwiche :
J'ai dans la bouche
un goût nouveau
des griffes d'oiseau
le vide et ses appuis
l'onde aux goémons
la puissance du fragile
la fille d'un prince
l'éveil des sens
le sang de la sœur
le doute qui s'apprivoise
le ciel pur et beau
le désir apaisé de tous les possibles
la forêt profonde
la simplicité de l'état d'être
l'écume de minuit
l'éveil du samouraï
Ecole Noire sous la direction de Myriam Pellicane
Traversée artistique solitaire et collective
Traversée artistique solitaire et collective
D'où vient l'expression : une eau dormante ? elle symbolise l'énigme du monde
Bachelard
inventer un rite, c'est retrouver une intimité perdue
La présence d'un dieu ou d'un héros est semblable à celle d'un animal sauvage
Les mythes ne sont pas fabriqués par des scientifiques, ce sont des histoires vraies racontées par des voyants
Lady Snow Blood et Julie Boitte
Apprends à connaitre parfaitement ce qu'il y a de plus simple en toi
Bruce Lee
Chuter vient de CHUT!!
raconter c'est tout d'abord rompre avec la complaisance du concenssus
Raconter c'est se trouver face à l'inconnu ( ce n'est pas y entrer), le conteur est un audacieux.
ne laisse pas la routine mener ta vie, qu'est ce qui est resté ouvert ? saillant?
invoque le souvenir que tu es puissant et délicat
Le rituel sait harmoniser la disparité des éléments rassemblés, le grillon se gratte la cuisse, les crabes marchent de travers, tandis que du caviar sort de notre vagin
Danser, chanter, passer le balai, retrouver les gestes du papillon, parler, reconfigurer le désir, quitter l'ordinaire
Le rituel a des gestes dissonants, il s'attache au présent le plus aigu, il dessine des figures, joue avec la réalité par le mouvement, il est monstre, vibrant et en perpétuel mutation.
Robert Mc Liam Wilson
"Souvent cet être mythique, cet imago, à la fois loin de nous et en nous, est un condensé de traits et de défauts collectifs. Une personnification de nos péchés, échecs et peurs. Il permet de mettre en scène collectivement notre propre altérité.
Si les rituels sont multiples, la figure du sauvage, elle, est presque toujours étonnamment solitaire. Elle met en évidence le moi dans le nous......"
Robert Mc Liam Wilson
S'il en est ainsi, allons contempler la mer, jusqu'à tomber, tous
Façon Kitano
les conteurs et les conteuses sont là pour explorer le langage et l'utiliser pour ouvrir le panorama illimité de la perception collective.
Le conte nous aide à ralentir, à nommer, à élargir notre vision. On se fabrique une nouvelle syntaxe, de nouveaux outils où le corps reprends ses droits.
Nous ne cherchons pas des états qui durent toute la vie.
Pas de précipitation, nous sommes ici, maintenant, dans l'instant et le temps a une nature différente.
Nous faisons tout avec affection.
Voir les mots comme des vibrations, des clefs pour ouvrir des portes, les mots sont faits pour voyager , non pour construire des murs.
nos habitudes sont des secrets qu'il faut un jour ou l'autre livrer à témoins. Nous sommes des êtres sociaux, c'est par les pratiques tribales que nous enrichissons notre art.
Nous sommes tous des cartes routières, hautement individualistes, de la même ville.
il est temps de construire une nouvelle glose
Si tu donnes, tu obtient tout
Parle, ton silence ne doit protéger que ton amour et pas ton coeur, que tu as déjà donné
Bernard Bureau, notre Capitaine!
Un bouquet d'immortelles, les fleurs de l'île d'Oléron, offert par les Dames d'Oléron, qui nous ont accueilli avec bienveillance, merci à elles pour la richesse de leurs paroles.
Quelqu'un viendra un jour, il n'aura besoin d'aucune introduction, il viendra de l'endroit le plus inattendu, cette personne sera une femme, elle viendra à minuit moins une, quand toutes les lumières seront baissées et que les musiciens seront partis et qu'il sera temps de partir...
LA DERNIERE LEGENDE
Le
Conteur et ses Interdits
Par
la mise en mouvement du corps et la voix, ce stage propose un travail
sur l'attention.
Il
s'agit d'un entrainement pour se préparer à mettre en jeu des
histoires non-ordinaires ou à transgresser les interdits de
l'expression, c'est aussi une exploration du déraisonnable et des
limites où chaque participant oscille entre poésie et animalité
pour danser avec les origines du langage, retrouver sa part sauvage,
plus ténébreuse et comme un enfant lucide, donner ce voyage en
partage.
Entrainement
corporel
1
- Le silence
Il s'agit de porter l'attention du
conteur sur la respiration, l'amplitude vocal, le regard et la geste
du récit : l'attention à soi, au monde.
En silence, prendre conscience de
ses appuis, de l'espace : trouver de nouveaux équilibres dans des
séries de : « ne-pas-faire » pour se décaler et rester
actif sans aucun effort.
Ce travail du mouvement connecte le
conteur à la perception plutôt que l'interprétation.
Comment se mettre en condition pour
travailler la précision, précision qui apporte au conteur la
détermination, la vivacité et l'audace.
Mélange de vivacité, de tension
soutenue et de lenteur délibérée où domine le silence.
Un état de conscience affuté qui
met l'animalité au service de la mémoire.
2
- La voix
A
travers des postures en jeu et des séquences d'improvisations
spontanées, le conteur cherchera des ouvertures vocales, aux
origines du langage, une voix qui ré apprend à se mettre en accord
avec le mouvement, le regard et l'articulation.
Une
voix qui transgresse les habitudes, explore des zones inconnues et
porte son attention sur le chemin à parcourir et le processus
rituel.
Un
état de conscience affuté qui met l'animalité au service de la
mémoire.
Le
Récit
1
– Le Répertoire
Toutes
les histoires sont elles bonnes à dire ?
La
connaissance du répertoire traditionnel : le conte merveilleux et
les mythes.
Qu'est
ce que ce répertoire nous révèle en jeu ? Qu'est ce que le conteur
s'interdit ? Travail sur la limite et le sacré.
Quel
récit aujourd'hui ? Mauvais genre ? Performance ? Trans-genre ?
Travail sur l'intime, la poésie, le sauvage.
2-
La densité de la parole
Le
silence au coeur d'un récit pose la question de l'engagement du
conteur.
Comment
porter un récit de manière à révéler ou donner à voir tout le
mystère qu'il contient, afin de toucher à l'universel et pouvoir
offrir le trouble plutôt que le malaise, la merveille plutôt que la
crainte.
Travail
sur la prononciation, la texture, la musicalité du langage.
Travail
sur le rythme narratif à partir du mouvement.
3
– Dissonance
Comment
trouver la légitimité, la singularité de sa voix, de son univers.
La
posture pour le conteur qui raconte des histoires d'après minuit est
de dénicher des dissonances qui décalent, dérangent et ouvrent des
espaces d'inventions et de grâce.
Comment
embarquer un public vers l'inconnu, sans jamais retenir le flux
vibratoire de la parole, de manière à garder de façon continue,
cette adresse direct et bienveillante au public.
Comment
être subversif dans le sens littérale, explorer les trésors
souterrains contenus dans les histoires, les sub-versions.
Intervenante
: Myriam Pellicane
Myriam
Pellicane, directrice artistique de la compagnie Izidoria, à la
croisée des arts de la parole, du théâtre contemporain, de la
danse et de la musique, inscrit son travail et sa recherche au coeur
des courants actuels, de la pop culture et de toutes les paroles
émergents qui bousculent et enrichissent la question du mythe
aujourd'hui.
L'originalité
de ses actes artistiques est ce lien ré-inventé sans cesse entre
l'héritage traditionnel et les rites de passages. Son terrain de
prédilection étant la passion des limites et le récit qui touche à
la mutation de soi et du monde.
Le
concept général de sa pratique est une attention soutenue portée
sur la voix et le corps ( bien plus que le sens) qui suit pas à pas
l'action en cours.
La
présence du conteur se manifeste à travers la texture et
l'amplitude vocale, il est à l'écoute de ce qui l'entoure et
s'engage.
Myriam
Pellicane travaille depuis 15 ans avec Mireille Antoine et Vicente
Fuentes.
Ces
deux comédiens, spécialistes de la voix, descendants de l'Ecole de
de Roy Hart questionnent sans cesse sur l'exploration de la geste
vocale.
Myriam
Pellicane a aussi une pratique du récit sur les scènes rock et
musiques innovantes et improvisées.
Myriam
Pellicane explore avec Didier Kowarsky, conteur et chercheur, le
discours, le sous-discours et la vibration de la parole. Leur intérêt
commun pour le mythe et les contes merveilleux poussent leurs
investigations sur la question de la tradition aujourd'hui et de
cette parole, cette oralité, cette adresse direct au public.
Myriam
Pellicane soutient aussi la jeune génération à travers ses
résidences dans les collèges et les lycées mais aussi avec les
nouveaux conteurs du réseau national.
Intervenantes
pour septembre 2017 : Myriam Pellicane et Mireille Antoine
14
conteurs professionnels , 10 jours
Myriam
Pellicane : le conteur et ses interdits, approfondissement.
La
technique vocale précieuse pour le conteur qui donne des
représentations dans des lieux et des publics très différents, la
voix étant son seul outil véritable, myriam Pellicane invite
Mireille Antoine, sur un stage plus long, afin de travailler la voix
sur 4 jours supplémentaires.
Planning
, 14 conteurs pros
Lundi
4 septembre, arrivée au Château d'Oléron ( gare la plus proche
Surgères)
lieu
de travail : salles du Château de la Citadelle
Mardi
5 septembre : 9H30/13H échauffement et travail vocal
collectif
15H
18H impromptus avec Mireille Antoine
Mercredi
6 septembre, Jeudi 7 septembre, vendredi 8 septembre :
travail vocal par petits groupe avec Mireille Antoine. Temps libre/
Chant, Conte, mouvement avec Myriam Pellicane.
9H30/13H
et 15H/19H
Samedi
9 septembre : représentation au théâtre du Château de la
Citadelle.
Dimanche
10 septembre : avec Myriam Pellicane 14H/19H
du
lundi 11 au jeudi 14 septembre : avec
Myriam Pellicane
9H30/13H
et 15H/19H
Vendredi
15 septembre : retour
Mireille
Antoine
"La
voix est le muscle de l'âme" (A. Wolfsohn)
Objectif :
Etre capable de déceler et changer les habitudes susceptibles
d’entraîner des dysfonctionnements de la voix et du corps, et de
maîtriser sans tensions sa voix et l’implication corporelle
qu’elle nécessite.
Equilibre,
concentration, fluidité, organicité, présence à soi-même et à
l'espace.
Découvrir
sa voix, se reconnaître, se laisser "dire".
Le
travail vocal s'appuie sur la conscience du souffle, de la posture et
de l'équilibre entre la présence interne et externe.
Texture,
timbre, placement de la voix et du corps conduisent à la parole.
Cette
parole naît de la matière sonore, de l'engagement personnel dans
son univers propre.
1)Prise
de conscience des appuis, des supports, du souffle.
Observation
du schéma corporel et de son usage physique et vocal.
Non
fiabilité des sensations. Notion du Non Faire.
2)Soutien,
Respiration, Attaques et terminaisons de notes.
Détente
de la mâchoire, de la langue, projection de la voix.
La
vibration, les résonnateurs : le corps est un instrument
sonnore, la voix un support accoustique du langage.
Le
plaisir est le moteur de la justesse.
3)
Equilibre, concentration,
fluidité, «organicité », présence à soi-même et à
l’espace.
Jouer
de sa voix, ses possibilités, sa richesse, sans se limiter à la
production d’un timbre particulier.
Conscience
et contrôle de la matière sonore. Exploration de matières
sonores vocales
Un travail sur les
registres, les timbres, les rythmes, l'adresse direct à un
auditoire, les "sous textes", la trajectoire vocale au
service du jeu de l'acteur.
MIREILLE
ANTOINE :
Comédienne,
marionnettiste, metteur en scène.
Formations et empreintes marquantes :
Formations et empreintes marquantes :
Roy
Hart Théâtre (Vicente Fuentès)
Théâtre
du Mouvement (Paris, Claire Heggen)
Chant
tzigane (Ida Kelarova)
Chant
populaire (Giovanna Marini)
Gestuelle
et rhétorique Baroque (Nicole Rouillé)
Mireille Antoine poursuit une recherche vocale avec le Roy Hart Théâtre depuis 1978.
Son travail s'appuie principalement sur le réveil de la mémoire sensible et l'exploration des possibilités vocales au service du jeu de l'acteur.
L'histoire est « une mise en partition », la pensée est « chair », le sens nait de la matière sonore, de la vibration, de l'énergie des mots et de l'engagement personnel dans ce qui est en cours.
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