lundi 22 juillet 2024

Les Formations 2024/2025

 Du 16 au 20 décembre 2024 ! stage conventionné AFDAS,toutes les infos sur le site des Arts du récit en Isère dès septembre 2024.




Il s’agit d’un entrainement pour professionnel.le.s de la scène, un entrainement pour pister son attention au monde.

Raconter c’est l’occasion de se renouveler soi même, d'observer, de se décaler, d'oser la parole singulière, tout ceci pour l'aventure : celle de quitter les ornières en public, avec le public.

Les histoires mémorables sont énergies nouvelles, c'est du cinéma mais pas de machines : nos outils fonctionnent avec le magique, le naturel. Tous les langages du corps sont réveillés, nos sens sont actifs et ils sont notre équipement, enfin se donner toute entière, tout entier, enfin faire danser, circuler. C'est parti, il nous faut s’approcher tout au bord, s’avancer sur la brèche, pour toucher à une harmonie inconnue avec l’autre et le monde, pas question de se sentir important.e et pourtant on va tout au fond, tout proche de soi-même.

L'entrainement manifeste la réalité de notre actualité : corps, organicité, voix, mouvement, silence.... Ainsi notre expression conjugue l'ardeur et la défaite, nous ne sommes pas là pour gagner, nous sommes là pour être libre. Geste vocal, parole, musicalité, vibration se mettent au monde dans le mouvement de l’énonciation, de l’exploration sonore, dans une logique de cohésion d’énergie. Voix, expiration, rythme, souffle, nous entrainent au delà de ce que nous savons : au cœur de nous-même. Ma proposition est de faire cohabiter tranquillité et désir, plaisir et gravité, sauvagerie et respect, intensité poétique et spéculation, selon vos tempéraments ou votre humeur du moment.

Et puis c'est une routine oubliée, être en scène comme on part en chasse : pour que l’attention soit portée par le corps tout entier, pour se relier à tout ce qui nous entoure, pour que nos énergies ne s’affaissent pas, faire, défaire, glisser au travers. Aller à l’essentiel : la rencontre, la précision, l’humeur. Aller au coeur : donner à voir son univers, sans excuse.

Petit à petit, faire ronfler le moteur, le noyau souterrain de l' histoire. Une tension faite d’attention va remplacer la mémoire rationnelle par la mémoire du corps.

Voilà, il faudra se débarrasser de tout ce qui nous empêche de rencontrer l’histoire : l’obsession de la virtuosité, la notion de début et de fin, l'écriture raide comme un calvaire. Celui ou celle qui raconte se branche ainsi sur son intuition et sans-délai : l’imprévu. Élargir, resserrer, creuser, se laisser dire, se laisser regarder. Dépasser les peurs, se tremper, se mouiller jusqu’aux os, changer de peau, toucher à la jubilation du danger en cours et à la liberté de ne rien posséder.

M.P.

mercredi 29 novembre 2023

Formations, ateliers, recherche, 

Au Centre des Arts du Récit à Grenoble:

Du lundi 4 au vendredi 8 décembre 2023 "raconter un art premier"

https://www.artsdurecit.com/formations/raconter-un-art-premier/

La conteuse/le conteur et ses interdits
avec Myriam PELLICANE
du 25 janvier au 2 février 2024 Centre Zen Moulin de Vaux 

https://moulindevaux.eu/25-janvier-au-2-fevrier-2024-ateliers-conte-avec-myriam-pellicane/ 

L'école noire 2024


lundi 14 septembre 2020

Les collectifs 2021


 "Les Femmes dans les histoires sont des combattantes ou des cauchemars. Elles sont au centre des obsessions, des rêves ou des espoirs. Qu'elles se soumettent ou se révoltent, elles sont exceptionnelles.
Avec Didier Kowarsky, nos investigations vont fuser dans l'incarné, l'attention, le sans-délai. En quoi la parole des femmes est elle considérable?
Zéro. Zéro virtuosité, zéro acquis. La mémoire s'invente au fur et à mesure du rituel. Le désarroi et la flamme sont les ressorts d'une confrontation intime avec le monde."
 ( Anne Deval, Myriam Pellicane, Annukka Nyyssonen, Anne Borlée, Pom Bouvier-b, Vi Indigaïa, Julie Boitte, Aline Hemagi Fernande et Novella De Giorgi photographe)
 

 
                                 Crédit photo : Pôm Bouvier-b


Janvier 2021
L'École Noire, dix jours de pratique intensive en mode "hiver".
Légitimité du répertoire, identités « que s'est-il vraiment passé dans cette histoire ? » et « qu'est ce qui se passe quand je raconte ? »
Il s'agit de témoigner d'une part inconnue de soi-même qui devient source d'inspiration, de rencontres humaines et non-humaines, qui libère des espaces-temps émancipateurs.
( Annukka Nyyssonen, Amandine Orban, Christine Horman, Adeline Bourgoin, Anne Deval, Emmanuel Deloeul, Aline Hemagi Fernande, Marion Minotti, Hélène Palardy)

                               Crédit Photo : Aline Hemagi Fernande


Avril 2021  Les chansons de la tradition orale.

Ces chansons, arrivées jusqu’à nous de bouches à oreilles, ressemblent aux peuples du monde qui les ont chantées, mémorisées, transmises, portées au cœur de leurs histoires, pendant des siècles.
Elles ont été polies par les empreintes de toutes les vies (rurales, urbaines, religieuses), de l’histoire (la grande et surtout la petite) et du regard que les lettrés ont porté sur elles depuis toujours.

Elles sont enracinées, non pas seulement dans un pays ou une région particulière, mais surtout dans l’existence universelle de chacun : chansons à bercer, à marcher, à tasser, à piler, à crier, à danser, à travailler, à pleurer, à raconter, à vivre tout simplement.
C’est pourquoi aujourd’hui, elles nous touchent, car elles portent en elles, en strates secrètes, les existences particulières de ceux qui nous ont précédé, héritage sensible pour nos vies d’aujourd’hui.

Construites sur des formes dont on a encore du mal à imaginer la genèse, dans un univers aux contours flous, et quelque soit l’endroit du monde d’où on les analyse, elles explosent en formes mélodiques, rythmiques et narratives variées.

Même si leurs limites sont en question, ces chansons ont leurs spécificités, chaque culture en a dessiné une calligraphie autonome, issue d’une même souche : l’être humain, son oreille, sa voix, sa créativité et sa mémoire.

Les cultures musicales du monde nous émerveillent de leurs différences, et pourtant, nous avons sans doute plus de points communs que nous ne le pensons.
C’est pourquoi il est très facile, pour qui a de l’oreille et du cœur, de partager l’immense festin mondial des répertoires de la tradition orale.

Evelyne Girardon

( Aline Hemagi Fernande, Anne Deval, Annukka Nyyssonen, Amandine Orban, Adeline Bourgoin, Hélène Palardy, Anne Borlée, Julie Boitte, Christine Horman, Michèle Bouhet, Novella De Giorgi, Myriam Pellicane)




Ces collectifs sont principalement composés de "Sistas" des artistes conteuses qui travaillent en équipes pour le rassemblement DIRE sur l'île d'Oléron.
Toutes les artistes et les infos sur :
 Parmi les Sistas, il y a Novella De Giorgi et Aline Fernande Hemagi, programmatrices en Belgique des DIMANCHES DU CONTES à Bruxelles, elles proposent des spectacles, des causeries, des rencontres, des évènements en lien avec ces collectifs auxquelles elles participent, toutes les infos sur:

Séminaires et rencontres se mettent en place jusqu'au rassemblement DIRE en 2022



 


mercredi 7 août 2019

école noire 2018 - photo Aline la Sardine




L'école noire
Langages, voix, rituels, la geste parole.
Du 6 au 15 janvier 2020
03250 Châtel Montagne
Direction Myriam Pellicane
Cie Izidoria


prise en charge AFDAS
inscription : Centre des Arts du Récit en Isère